MILLE MERCIS, et BONNE ANNÉE!

Chers confrères bleus, voici maintenant venu ce moment attendrissant de l'année où Aquadelic jette un regard en arrière tel un DM consciencieux sur les moments marquants des mois passés et remercie ceux qui en furent les acteurs, les réalisateurs, ou même juste les figurants.
Faque à vos mouchoirs.

Pasque verser une tite larme pis s'moucher dans un trip mélancolique, c'est bin l'fun.
(Scuzez-là: je rêve de plonger avec Carole Aidesonprochain.)

Dans aucun ordre précis, parce que ça serait trop long sortir les logbooks pis checker ça:

Merci à Betty-Ann, Howard, Max, Alain, Pumba et Blue Magic Scuba pour les dives à Coz.

Pleins de petites bébittes, plein de grosses, du bleu profond, des buddies top-niveau, des discussions sur les vraies affaires concernant les requins avec Pumba, et l'ambiance imbattable de San Miguel et des beaches désertes.
Mes pensées vont aussi à ce trio de plongeurs qui a vécu une tres dure épreuve à Coz cette année, avec la perte d'un des leurs. Peu importe les circonstances, les décisions, les choix qu'ils ont faits, ils sont des frères bleus.

Merci à John Mondoux et les Seaway Valley Divers pour la visite d'une Ford Model T en plein fleuve!
Ce fut une vision assez saisissante et magique!

Merci à plein de nouveaux copains de palmes, et aux vieux.
Lucie, Guy, Fred, France, Mel, Nathalie, Joëlle, Nicole, Simon, Sly, Pierre le tender, Denis, Vicky, Dominique, tous les frères et soeurs des Seaway Valley Divers, tous ceux que j'oublies là maintenant mais jamais dans mon coeur.

Et à ceux avec qui je n'ai pas eu l'occasion de plonger cette année: vous me manquez! Je vous attends en 2012!

Merci à Nathalie Lasselin pour sa gentillesse et une strap de masque!

Merci à Jean-François Blard pour son aide, son professionalisme, le couteau et les masques!

Merci à Guy Dumas et Lucie pour un masque plein d'histoire...

Merci à Richard Nantais, pour son cadeau d'un temps révolu!

Merci à Eric Lachance et les gens de Nepteau pour leur compétence et leur amitié, leurs conseils, l'introduction au sidemount, et leur patience à répondre à mes incessantes questions!

Merci bien sûr à Ron McDonald. Pour ses connaissances, son experience du fleuve, sa générosité, son enseignement, son regard d'enfant émerveillé devant un maski de 5 pieds même apres 50 ans de plongée. Je ne le remercierai jamais assez.

 

Merci bien sûr à Nick Fulleringer, buddy infatiguable, excellent, aventureux, drôle, toujours prêt pour une autre, toujours équipé de thé chaud et de biscuits! Ah yeah!

Merci infiniment à Sébastien et Jean-Claude.
Pour un monde à explorer, et probablement les plongées les plus mémorables de 2011, et dans le Top 10 à vie.

Il y en a eu, des plongées trippantes!

Ce fut l'été des épaves et des ancres, certainement! Des petites, des moyennes, des énormes.
L'année de mes premieres traversées du seaway, des longues dérives sous les grands bateaux à chercher des trésors du passé.

L'année des tortues aussi!

Peintes, géographiques, happantes, sous l'eau, à la surface, et sur les routes! Je n'en avais jamais vu autant!

Merci Jacques Lech et Serge Larochelle, pour le tuyau!

L'année de ma découverte des plaisirs du sidemount...

...et du monkey diving!



L'année de l'éternel été et des chaudes plongées d'après-midi sur le Little Diver

...et de juste ce qu'il faut de piment de temps en temps pour les apprécier!

Ou de fantaisie et de magie...

...et de missions très sérieuses!
En passant: MERCI à Mme Morrison, qui nous offre un terrain de jeu superbe et de l'eau bleue pour trois fois rien. Combien de fois je l'ai vue en fin de journée, faire le tour et ramasser les cochoneries  que certains laissent trainer, et refuser d'être aidée parce qu'on ''ne paye pas pour venir travailler!''
Merci madame, et merci à son fils: il y a de nouveau des brochets dans la carrière!

Chaque année, je trouve quelque chose de spécial sous l'eau.
J'ai déjà trouvé une urne funéraire, alors plus grand chose ne me surprend!
Cette fois, l'objet le plus mémorable a été cette montre, en parfait état de marche, à Brockville.

(Je n'ai pas réussi à retrouver son propriétaire, mais j'ai essayé!)

Elle est je trouve le symbole parfait de ce que représente la plongée pour moi.
Suspension du temps qui passe, survol d'époques oubliées, immersion dans la mémoire de la terre...
Mais aussi urgence de vivre, urgence d'aider notre mère la Mer, blessée profondément, mortellement...

Je nous souhaite à tous de vivre 2012 comme si les Mayas avaient raison.(Ou plutôt ceux qui les interprètent!!!)
À fond la caisse.
No time to lose.

Peace.

 

BLUE PLANET

Sais pas si ça existe déjà comme nom de produits ou de compagnie?
Ça serait cool.
Je ne m'endormais pas, alors j'ai trafficotté cette photo à partir de d'autres, prises à la carrière.
(C'est Maurice, l'ex-brochet de Morrison!)

Z'avez vu la nouvelle en-tête? 2012 dans une semaine! Quatre ans d'Aquadelic!

Ça y est; là je m'endors...

Peace.

ON THE ROCKS

Je croyais que le lac serait à peine gelé, d'une belle glace mince et transparente, et je me réjouissais d'avance d'y plonger pour voir les effets de lumière par en-dessous.

Mais j'ai appris une chose. Ou deux.
Premièrement: quand ça gèle, ça niaise pas, ça épaissit TRES vite!
Deuzio: Il peut tomber un tout petit centimètre de neige juste dans le temps que ça prend pour retourner chez vous à 30 minutes de là pour chercher un câble et un ami pour faire le câbleur de surface!!!
(Merci Pierre Raby!)

Mais si je n'ai donc pas eu mes effets de transparence escomptés, et que la viz n'était pas ce qu'elle est d'habitude à cet endroit, ce fut quand même ultra cool. Dans tous les sens du mot!

Les flaques d'air collées à la glace formaient des peaux de vaches mouvantes et abstraites superbes.

Et si AQUADELIC préfère normalement sa glace dans la vodka-limon, une petite under the rocks de temps en temps est toujours bienvenue!

JOYEUSES FÊTES à tous, et n'oubliez pas la devise d'Aquadelic :

DELIRIUM AD FUNDUM!

Délirez à fond!
(Sauf bien sûr si vous prenez le volant. Achetez-vous full limes, et vodka-limonez entre amis chez vous, apres avoir pitché vos clés d'char dans l'creux.)

Peace.



L'OSCAR DE LA PLUS GROSSE BARBOTTE!

Petit film d'une grosse barbue de rivière, au Lock 21, ce 16 décembre.
Soyez indulgents: c'était l'soir, éclairage de flashlights seulement!
Cool et weird poisson!

MON CADEAU DE NOWELLE

Bon ok; j'vais vous aider.
Je sais que vous mourrez tous d'envie de me faire un magnifique cadeau de Nowelle. Vous vous dites: ''Mais qu'est-ce qui lui ferait encore plus plaisir qu'une paire de pantoufles en phentex rouge barrées blanche, ou un esti d'gâteau aux fruits?''

Je vais donc vous donner des indices, fin comme chu.

1-J'haïs le gâteau aux fruits avec passion. J'ai toujours haïs ça, même à l'âge où vous pensiez que les estis de cerises vartes pis rouges m'intéresseraient.
C'est jusse pas bon.
Si j'en reçois d'autre; j'nourris les crapets avec l'été prochain.

2-Les pantoufles, ça va. Mais rouges barrées blanches. Avec un billet pour le Mexique dedans.

3-Un voyage en Islande. Y'est jusse pas question que j'passe le régulateur à gauche avant d'avoir plongé la faille à Silfra.

4-Un cours de full cave (prononcez à l'anglaise!),  au Mexique, avec Steve Bogaerts, ou Eva Mendes.

5-Un mois au moins sur l'île de Dominica, à plonger avec les cachalots, entre autres.
6-Un esti de drysuit qui me va, avec une valve qui bloque pas le trois quarts du temps.(À doit être pleine de gâteau aux fruits...)

7-Un mois à plonger le Lac Titicaca. (''gâteau aux fruits'', en espagnol)

8-Un ordi de plongée moins conservateur que ma tante, qui me mettra pas en déco après une douche.

9-Un caisson étanche pour ma caméra avec des pitons qui collent pas, et pas de volonté propre qui décide au moment où tu tombes sur l'artefact de l'année que lui, aujourd'hui, y file pas vraiment photo, y'aimerait mieux video à basse resolution.

10-(pourquoi les listes s'arrêtent toujours à 10? Pourquoi pas 17, ou 11, ou 9?!)
     Bin oui: c'est là le moment tristounet/philosophico-tendre.

     Je voudrais une barre de mémoire vive, pour me mettre dans le ciboulot.

     Parce que même si pourtant je crois le savoir; je semble oublier quotidiennement que je peux réaliser tous ces rêves-là. (Bon, pour Eva, pas sûr!).
Tout est toujours possible.
Quand j'avais 22 ou 23 ans, j'ai vendu le peu que je possédais, quitté mon loyer, et je suis parti quelques mois dans l'ouest canadien, tripper.
Plus tard; j'ai encore vendu plein d'cossins, et suis parti en amérique centrale où j'ai entre autres appris à plonger, à Roatan s'il vous plaît!, et joué au frisbee avec un enfant maya à Antigua.
J'ai voulu un jour être un peintre connu. Bon; y'aurais encore du travail à faire, mais j'exposerai cet hiver au musée des beaux arts du Texas. Et en 2015 au Smithsonian. C'est pas mal, quand même...(pas payant, mais j'ai pas voulu être un peintre riche, j'ai dis! ...: Connu!)

Alors c'est au fond tout ce que je veux.
Garder ma mémoire, ne pas la perdre, et avoir le courage d'agir pour mes rêves, la conscience que ma seule limite, c'est le temps qui m'est alloué.

Delirium ad fundum.

Pis dites-moi pas que l'gâteau aux fruits c'est bon pour la mémoire!

LE SECRET DE LA LICORNE...Cul sec!

 Tintin selon Spielberg et Jackson!

Une heure quarante-sept d'action non-stop où l'animation ultra-réaliste du motion capture de Weta se mêle à Indy Jones, James Bond et Jack Sparrow!
Presque tout y est.
Les Dupond-T, Nestor(superbe), Milou(parfait), Bianca Castafiore(magnifique), Allan(tellement lui!!!), tout, ou presque. Tryphon n'y est pas, ni les frères l'Oiseau. Snif... Mais Tintin est on ne peut plus réussi. L' intrépide reporter d'un âge incertain ''au coeur noble'' est immédiatement et totalement crédible.

Mon seul bémol, (toujours sans compter l'absence cruelle de Tournesol et de son requin submersible, et donc des scènes sous-marines envoutantes de Hergé): le Capitaine.
Si la psychologie de Tintin a si bien été saisie, je pense que celle d'Archibald est incomplète. Le vieux marin est un bouffon, oui, et aime son whisky sec, bien sûr, mais il n'est pas que ça. Il a aussi un coeur d'or, est d'une loyauté sans faute, et est capable dans ses moments, d'un regard sagace et sensible que le gros nez vineux et les yeux trop rapprochés qu'on lui a attribués lui interdisent.

Mais enfin...Quel plaisir tout de même que de replonger dans ces aventures aux couleurs si caractéristiques de leur auteur à qui Spielberg adresse au début du film un salut admiratif qu'il n'eut malheureusement jamais l'occasion de faire en chair et en os.

Cool, sapristi!!!