mardi 21 août 2012

LE REPAS DES MILLÉNAIRES

Les Courteau ne montaient pas au lac très souvent l’hiver. Et cet hiver là encore moins. Mais il était tombé tellement de neige dans les Hautes-Laurentides que Jack avait décidé d’aller déneiger le P’tit Rouge, craignant que le petit camp de bois rond ne s’effondre sous son poids. (Mon père s’appelait Jean-Jacques. Mais pour tous ceux qui étaient admis au « camp »; c’était Jack. Jack l’aventurier, le coureur des bois, le chasseur. Jean-Jacques n'était que le voyageur de commerce.)

Le travail fait, et la température ayant chuté dramatiquement alors que les grands froids de janvier s’installaient, mon père, inquiet, décida d’aller rendre visite à Noré, l’indien du lac Sergent.

La marche était ardue, malgré les algonquines à la babiche toute neuve attachées aux mocassins avec deux longueurs de mèche de lampe à l’huile.

Arrivé à la pointe en face de l’île, Jack vit que Noré n’était pas sorti de son refuge depuis un bout de temps. Aucune trace d’activité sur le « pont de glace » entre l’ile et la pointe, là ou il passait tout le temps avec son traîneau et son cheval, pour que la glace y soit plus épaisse le printemps venu, lors des dernières traversées. Plusieurs fois, Jack avait fait la dernière avec Noré, debout sur les patins du traineau derrière l’ermite qui hurlait au cheval en le fouettant d’une longue branche, alors que s’enfonçait leur trace dans les eaux mortellement froides du Sergent!

Pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé, songea mon père, en enjambant le thé du Labrador couvert d'hiver pour entreprendre la traversée sous les rafales blanches.

Quand il atteint l’île, il se mit à la contourner vers le sud, où la cabane de l’indien se trouvait, derrière une crique, et y arriva bientôt.

Mais Noré avait d’autres visiteurs.

Devant la cabane à moitié ensevelie de neige se tenaient quatre loups imposants, pattes écartées, gueule ouverte toutes canines dehors! Instantanément, mon père oublia le froid, la fatigue, se souvint douloureusement de ne pas s’etre écouté et d’avoir laissé la 30.30 au camp, recula d’un pas et hurla à plein poumons :

-NORÉ!!!

Ce qui arriva alors resta pour Jean-Jacques, le voyageur de commerce, imprimé dans sa mémoire comme la quintessence du Nord et d’Honoré Michaudville.

La porte de la cabane s’ouvrit soudainement avec fracas, créant devant elle un tourbillon de neige immédiatement traversé par la haute silhouette de l’indien en camisole, les bretelles de son pantalon kaki pendant sur ses cuisses arquées, et une expression féroce au visage. Sans une seconde d’hésitation, il s’élança vers le loup le plus proche et...lui botta le cul. Le loup piqua du nez et bascula sur le côté, raide, la gueule maintenant bourrée de neige, les pattes en l’air...

Et sous l’expression totalement médusée de mon père retentit à travers les hurlements du vent ceux de Michaudville, plié en deux et pleurant de fou-rire!

Jack venait de rencontrer les gardiens de Noré, destinés à les protéger lui et son île des visiteurs importuns.

Quatre loups morts, complètement gelés en position d'attaque.

Cette nuit-là, alors que la fatigue, le froid et l'alcool appelaient le sommeil et que les rêves peuplés de loups commencaient déjà leur cinéma, un bruit comme un claquement de carabine parvint aux oreilles de Jack, venu des ténèbres glacées du large. Comme quand il fait trop froid même pour la glace et que les lacs craquent.

Là-bas, au centre du Sergent, des centaines d'hivers venaient de gagner une autre bataille et un bon bloc s'était détaché de ''la grosse roche'', vaincu par le gel des eaux infiltrées...
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C'était il y a presque 60 ans.
Les trois Courteau et l'indien sont disparus depuis.

Seuls restent les loups, bien vivants, et au centre du lac, la grosse roche. Monolithe de calcaire.



Simon, petit-fils de Jean-Marie, Charlie le labrador, arrière petite fille des loups, et moi, fils de Jean-Jacques, approchons du haut-fond, les équipements de plongée dans le bateau.
Nous voulons voir les dessous de la grosse roche. Le calcaire cristallin, nous le savons maintenant depuis Tremblant, est synonyme d'étranges formations sous l'eau, à la fois instrument de sa dissolution et gardienne de son oeuvre.



Le rocher, (orienté Est-Ouest, Henri!), mesure 25 pieds de long par 10 de large. Et il est curieusement mais joliment percé au millieu d'une petite caverne, rejointe par un autre tunnel dans une des moitiés.










Autour du rocher sont éparpillés des inclusions et des morceaux libérés par l'action des vagues et de l'acide de l'eau, depuis des siècles. Les miettes du repas des millénaires...


La texture grossière du calcaire cristallin tendre...




...et celle des dures inclusions.


Sous la surface, les côtés sud et est sont relativement dénués d'intérêt. Amas d'inclusions libérées, sédiments et quelques plantes aquatiques.
Mais les autres côtés, et surtout à l'ouest, révèlent de bien belles formes et la continuation du calcaire vers les profondeurs noires et très froides, imitant quant à ses proportions extérieures et sous-marines le rapport des icebergs.



Ici aussi, nous trouvons des inclusions en forme de pieux et de lames droites ou tortueuses. Mais elles sont toutes plus ou moins inclinées...L'érosion s'est elle faite en angle suivant la ''remontée'' des vagues sur le haut-fond? Quelque séisme ancien aurait-il basculé le monolithe?









Le dessus de ce plus gros pieu est lisse et plein, et d'un calcaire blanc aussi, on dirait, mais au grain beaucoup plus serré et fin.




Difficile, la photo, ici! L'eau froide sous la thermocline givre un peu mon caisson, et la turpidité de l'eau n'aide en rien. Simon pose à côté du plus haut ''pieu'' du site: trois pieds exactement.



Celui-ci, incliné, a 15 pouces.



Tout autour de ce qui reste de cette ancienne île qui disparait peu à peu sous les eaux, sous la surface, nous trouvons ces curieuses huitres de pierre! Une matière rouilleuse assez fragile se forme sur les cailloux de roc d'inclusion et suit au fil de sa croissance le niveau du sol de sédiments où elle repose, s'enfonçant un peu plus sous le nouveau poids au fur et à mesure, produisant cette couronne en assiette concave. Des malpèques al dente!

Une heure de plongée sera suffisante pour faire le tour de l'île mourante.
Mais il reste beaucoup d'air dans nos cylindres, et nous décidons d'aller saluer le fantôme de Michaudville autour de son île.
L'homme a habité mon enfance...

Au fond de l'eau, à peu près là où mon père se tenait sans doute lorsqu'il avait aperçu les loups gelés de Noré, gisent les artefacts d'un temps qui s'est érodé lui aussi, comme le monolithe.
Les inclusions de la vie de l'indien sont déposées sur le sol du monde du silence.
La tablette d'un vieux poële à bois, des casserolles, des bouteilles par centaines, d'alcool et de bière bien sûr, mais aussi de lait et de ketchup, et je souris de pouvoir lire dans ces pages déchirées et éparses le récit tranquile du quotidien de mon idole d'enfance...



À regret, les cylindres essouflés, nous devons bientôt remonter, retrouver Charlie le Labrador.
Qui partage avec nous l'amour de l'eau, digne représentante de sa race!




Il y a encore beaucoup à explorer dans le lac. Encore plus ici, pour moi comme pour Simon, la surface de l'eau est autant une frontière entre deux mondes qu'entre deux époques.
Et les douaniers en sont le silence et la mémoire.

À peine reparti, guettant distraitement les gélinottes au bord du chemin de terre, je rêve de revenir.
Il y avait trop longtemps que j'étais venu saluer ma Terre du Millieu, la conté du Grand Baskatong, le pays de Noré et de Jack et ses frères, la demeure de l'esprit de mon père, la Terre des Loups...

Ce Nord là m'a toujours appelé, n'a jamais cessé de m'appeler.

Et comme Charlie, je ne pourrai jamais ignorer cet appel...


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P.S: Merci Simon.
(Certains noms ont été changés pour préserver l'intimité des gens qui habitent le lac.)

samedi 11 août 2012

GÉO

Pour des explications et lumières sur ce Jardin des Immortels dont il est question dans le dernier billet, et pour l'immense plaisir de lire la passion de M. Henri Lessard pour la géologie, visitez son blog GÉO-OUTAOUAIS à:
http://geo-outaouais.blogspot.ca/

Et, cerise sur le gâteau, il écrit superbement!

Et j'ai aussi oublié de remercier M.J. Gratton, de Tremblant, pour m'avoir parlé de l'existence de ce site.

vendredi 10 août 2012

LE JARDIN DES IMMORTELS

J'écoute un docu sur la Mongolie.
J'ai toujours voulu voir ce pays. Sauter dans le Transibérien et débarquer là, et marcher dans des paysages de début du monde.
Voir les meilleurs cavaliers guerriers danser dans la steppe.
Mais les mongols ne se battent plus, forts et fiers comme Gengis Khan. L'ennemi est plus fort, cette fois.
La Mongolie se désertifie, suite aux élevages non-traditionnels pour le profit et aux changements climatiques.
Les derniers 10 ans ont vu l'herbe disparaitre autour du grand lac, et le dzud glacer les printemps trop longtemps.

Le Mongol se demande s'il peut faire quelque chose, ou si arrive le temps de la fin des hommes.

La Mongolie meurt, et tout le monde s'en tape.

Alors je retourne en pensée sous les eaux du lac Tremblant, où nous plongions hier.

Je retourne à ce fabuleux jardin zen de pierres millénaires, sculptées par le temps.

Là, perché en haut d'une falaise de calcaire plongeant vers les abimes noirs et glaçés, percée de cavernes où les lampes révellent les milliers de lucioles des fragments de mica, des êtres vivent tranquilles.

Inchangés depuis des siècles...
L'hydre immortel, les zoïdes identiques depuis des millions d'années.

Je retourne en pensée survoler lentement dans les ondoiements de lumière dorée les vestiges d'ères oubliées.

Et ça me fait du bien de goûter un peu à l'infini, d'emprunter un peu d'éternité à ces vieux sages de roc pour panser la douleur de ma fugacité et changer le goût amer de la superficialité des hommes...
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Sur la carte géologique que mon ami Henri m'a fait parvenir pour me désennuyer pendant ma convalescence, une gigantesque langue de calcaire traverse le lac Tremblant.
Calcaire et eau: la belle recette pour fabriquer des cavernes!
Et les locaux parlent de paysages étranges sous l'eau. De volcans, de laves pétrifiées, de grottes et de la mort de ceux qui ont voulu voir, victimes des grandes profondeurs et de l'obscurité...

Mais le mont Tremblant n'est pas un volcan, ne l'a jamais été.
Tout de même, les descriptions que l'on me fait de formations rocheuses bizarres, de colones de roc, enflamment mon imagination!
Il faut aller voir.

Il faudra plus de deux mois de recherches pour finalement obtenir la permission d'accéder au lac.
Merci beaucoup Dominique, Andrée, M.Dubois et merci infiniment Sue...

Et le jour arrive enfin, parfait: soleil, aucun vent. La traversée en canot empli de matos de plongée est possible.

Nous savons à peu près où trouver ces ''sculptures'' rocheuses.
À peu près!
Et à peu près aussi à quelle profondeur!

Arrivés à destination, nous cherchons un peu d'ombre pour enfiler les drysuits. Je hais suprèmement mon dry. Trop grand, et il prend l'eau de partout. Mais il ne m'a vraiment pas coûté cher, alors...

Enfin, après des mois à espérer ce moment, nous passons sous la surface.

Une falaise.
Verticale parfaite plongeant vers les profondeurs noires. Assez intimidant!
Nous descendons lentement. Elle est entièrement constituée de calcaire.
Et à une quarantaine de pieds, une colone de pierre d'un mètre en surgit!




(photo:Nick Fulleringer)

On dirait un tronc d'arbre pétrifié. Mais il s'agit clairement d'une inclusion.
(En minéralogie, une inclusion désigne un matériau emprisonné à l'intérieur d'un minéral, le plus souvent un autre minéral, plus dense et dur, qui pourra être exposé progressivement lors de l'érosion du roc plus tendre.)

S'il est très fréquent de voir des inclusions dans les marbres, il l'est vraiment moins d'en observer de cette forme et de cette taille!
Mais je suppose qu'ici, sous l'eau, à l'abri des tempêtes, du gel, des vandales, des accidents du monde d'en-haut, l'érosion du calcaire cristallin au fil des siècles, des millénaires, s'est faite tout doucement...
Le temps que ça a dû prendre m'étourdit!

Plus bas, autour de 60 pieds, l'eau est glaciale. Il fait noir. Et il y a une petite caverne!
Impossible de photographier avec l'équipement que nous avons...
Mais ma lampe révelle de multiples scintillement à l'intérieur: le calcaire est parsemé de mica doré et brille comme un ciel étoilé!
Il serait possible d'entrer, passé une restriction, mais elle ne semble pas très profonde. Une vingtaine de pieds. Et elle est visiblement très fragile, et donc dangeureuse.

Je dois remonter un peu, j'ai froid. Nick aussi. Il ne sert à rien de descendre plus, pour le moment. On nous a dit que les ''colones de pierre'' se trouvaient sous assez peu d'eau.



Plus haut, un autre curieux phénomène.





Un biofilm rouge enveloppe les sédiments qui recouvrent tout.
''Les biofilms ont sans doute constitué les premières colonies d'organismes vivants, il y a plus de 3,5 milliards d'années. Avec les stromatolithes, ils semblent à l'origine des premières roches biogéniques et structures récifales, bien avant l'apparition des coraux.'' -Wikipedia
(lien)




Un crapet de roche garde la falaise...
Quelques achigans patrouillent aussi. Et où sont les grands touladis et les ouananiches qui dit-on peuplent le lac en grand nombre?
Presque disparus selon un pêcheur du village. ''Depuis qu'ils utilisent en grande quantité les antigels pour les canons à neige de la station de ski...'', dit-il.
Pendant quelques instants, je revois l'herbe de Mongolie...

Nous retrouvons le haut de la falaise. Un plateau un peu en pente baigne dans une eau jaune et confortablement tiède.



...et ça et là poussent comme des bolets d'autres petites colones de roc!
Une coupe à blanc de pierres!



Plus nous avancons, plus le paysage se complexifie.







Jusqu'à devenir carrément fantastique!



Il est ici, ce jardin de pierre, comme l'appelera Nick.



(photo: Nick Fulleringer)

Partout, du plancher de calcaire sortent ces fascinantes inclusions d'un roc dur et foncé imitant parfois à s'y méprendre des troncs d'arbres de différents diamètres.


Nous nageons lentement entre des crètes aux formes diversifiées et étranges. Comme si nous plongions sur un récif ancien changé en pierre. Méduse rôde peut-être?!



Même les éponges contribuent à l'illusion, fortement ramifiées et hautes comme des coraux!













Cette photo et les trois prochaines ont été prises avec un ''éclairage'' tungsten, une température différente de lumière, donnant cette eau bleue que tout le monde aime. C'est joli, mais ce n'est pas ainsi que le paysage s'offre au regard du plongeur, dans les eaux de thé des lacs du nord, sauf pour de rares exceptions...








Des strates de roche dure ayant gardées la mémoire des bouleversements des âges sous-terrains, mises à nu avec l'abaissement du calcaire environnant.


(photo: Nick Fulleringer)

Des monstres de pierre recouverts de lambeaux de biofilm longent les tombants!


(photo: Nick Fulleringer)



(photo: Nick fulleringer)


(photo: Nick Fulleringer)


(photo: Nick Fulleringer)

Nous sommes émerveillés.
Nous survolons ébahis, les yeux grands ouverts, un décor fantastique.

Mais la magie ne s'arrête pas là!

Je m'approche d'une souche, une vraie celle-là, pour y photographier un joli petit duvet que je vois onduler avec les mouvements d'eau.
Je me mets au mode macro et approche ma vieille Canon.
Mais ce que je vois dans l'écran viseur n'est pas un duvet quelconque...



C'est une colonie entière d'hydres!
Je les cherche depuis des années!!! Et alors je réalise que cette ''mousse'' que je vois partout depuis plus d'une heure.............
Le site au complet est habité de centaines de colonies du minuscule animal! Il y en a des milliers.....!








(photo: Nick Fulleringer)

Je n'en reviens pas! Je m'empresse de griffonner le mot HYDRAS! pour Nick sur mon calepin.

S'ensuit le photoshoot le plus intensif que verrons jamais les achigans locaux!
Ils sont magnifiques.

L'hydre est un cnidaire, comme les anémones ou les méduses. Elle capture au moyen de ses longs tentacules et de ses cellules injectant un poison des micro-organismes à la dérive. Exactement comme une méduse. Elle peut se déplacer, par culbutes, ou même ''nager'' sur de courtes distances. Mais elle reste toujours au stade de polype, ne développant jamais la forme méduse.

Et surtout: elle est immortelle!

Elle se regénère constamment. Aucun vieillissement. En un à deux mois, elle est entièrement renouvellée. Donc, si elle n'est pas détruite, elle est, dans des conditions idéales, immortelle...
(lien) 



En fallait-il encore un peu plus, pour rendre cette plongée mémorable?!
Apparemment si!
Nous tombons aussi sur des centaines de cristatelles. Il s'agit d'une colonie sous forme de ver un peu transparent, de dizaines d'individus appelés ''zoïdes''! La cristatelle fait partie des bryozoaires, ou ectoproctes. (lien)
La cristatelle et ses armées de zoïdes n'est pas si rare. Mais elle fait partie d'animaux présents depuis plus d'un million d'années.
Nous plongeons donc au beau millieu des résultats de tellements de siècles de transformations minérales, habités des formes de vies les plus basiques et anciennes, que le simple fait d'essayer de s'en rendre compte est étourdissant!!!


Cette fois j'imagine bien que nous sommes au bout de nos découvertes!...Il en reste une pourtant.

 




Que sont ces concrétions bizarres ressemblant à une grossière écorce poussant sur quelques objets métalliques que nous trouvons? Pourquoi le métal n'a-t-il pas simplement rouillé et ne se désagrège-t-il pas normalement?
Je n'en ai aucune idée pour le moment...Mais si vous en avez: dites-le moi s'il vous plaît!
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Nous passerons au total plus de quatres heures sous l'eau. Et ce sera quand même à regret que nous en sortirons, et amorcerons le chemin du retour, le canot rempli à raz bord d'équipements.












Je ne sais pas quand nous y retournerons. Mais je sais que je dois revoir le jardin de pierre, et ses habitants d'un autre âge...






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  (PS: je ne suis qu'un étudiant, et pas très doué avec ça! Il est fort possible que ce texte soit truffé d'erreurs ou de grosses sottises, malgré la recherche que j'essaie de faire de mon mieux. N'hésitez pas à me corriger si c'est le cas! Je rédige ces billets avant tout pour essayer de partager mon amour de l'eau et de la plongée, et des merveilles qu'elles m'apportent...)