mardi 29 juillet 2008


Dans le but de rendre le Club plus facilement "googlable", et parce que WetDreams en laissaient plusieurs perplexes, (too bad; on la trouvait bonne!); on change de nom!
Longue vie et full azote aux AQUABONS!
(Si vous avez parlé a vos amis du blog; transmettez leur la nouvelle adresse, d'accord?!)

FALAISES, GÉANTS, ET EXTRA-TERRESTRES

Je recois une réponse du camp mariste de Rawdon concernant le lac Morgan, par e-mail.

"Bonjour,

Nous sommes lundi matin et pour répondre à votre question, oui, il est possible de faire de la plongée chez-nous.
Il vous suffit d'être certifié, avoir la carte de la FQAS obligatoire chez-nous et de défrayer le coût de 8$ pour votre journée.
L'eau ici est très claire, normalement, il est possible de voir clairement jusqu'à 35 pieds de profondeur mais à cause des fortes pluies que nous avons eu dernièrement, la visibilité est réduite.
Bonne journée,

Marie-Josée Lepage"

Bon. Anyway; y pleut tout l'temps cette année, y pleut maintenant, pis ils annoncent des averses.

Mais pas d'orages pour le moment, ce qui est le plus proche du beau temps qu'on puisse avoir cet été bordel de merde.

On y va.
Après un petit détour par Chertsey pour aller voir les possibilités de plonger dans un certain lac ou habite une certaine personne que je connais de la fesse gauche, et qui se solde par un certain échec du à un certain manque d'enthousiasme de la dite personne; nous arrivons au lac Morgan ou nous trouvons des installations prévues pour les plongeurs qui sont toutes à l'honneur des propriétaires et qui nous réjouissent malgré la météo grise et ennuyante comme les auteurs qui font des phrases qui finissent plus.

Le site visé, et le seul visité par les nombreux plongeurs qui fréquentent l'endroit, est la falaise qu'on appercoit de l'autre coté de la baie, à 400 pieds de nage du quai. Nous l'atteindrons sous l'eau à la boussole à la deuxieme plongée, ce qui réjouirait notre instructeur de navigation fut-il au courant, ce qui n'est pas le cas la chose étant somme toute futile.(J'voulais jusse placer "fut-il" pis "futile", bon... Je l'trouve drole ce mot; comme d'ailleurs "puéril"; qualificatif s'appliquant aux deux prochaines photos qui n'ont pas grand rapport avec l'aventure dont nous causons ce qui les rend futiles aussi.)


(J'ai l'air de Batman quincagénaire, trouvez pas?! Pis Robin a l'air su l'acide.)

Bon. Treve d'aneries et de billevesées. Je continue le récit qui, vous l'aurez compris, possède une double vocation: relater d'enlevante facon une aventure captivante, et m'offrir l'occasion de délirer d'applomb litérairement.

Donc, après une traversée reléguant celle du lac St-Jean au niveau du conte pour enfants, nous arrivons à la falaise meme pas essouflés; comme neufs, à l'aise. (ceux d'entre vous qui sont phonétiquements éveillés auront ici un petit sourire flattant pour mon égo.)

Nous nous immergeons et constatons de visu l'exactitude du propos de Marie-Josée à l'accueil à propos de la vizi. 7 ou 8 pieds max!... Quel bel été nous avons. Je songe sérieusement à changer de nationalité. Mais tout-de-meme; cela donne des images dramatiques à souhait...

L'abysse vert sous nos palmes.


Et les cimes au-dessus

Le seul arbre toujours debout de la foret engloutie...

Un Moai de l'Ile de Paques, géant endormi dans les profondeurs...


C'est un site de falaises.
Je vous jure que cette écrevisse escaladait une petite paroi. J'ai pas viré la photo!

Et maintenant on y arrive...Les extra-terrestres...

Si vous regardez attentivement; vous verrez collés au mur de pierre, dans environ 3 metres d'eau, des machins translucides en forme de vers de 3 ou 4 pouces et d'un centimetre de diametre. Il y en avait une centaine à peu pres.
En voici un close-up, au flash malheureusement, ce qui réduit un peu l'aspect tri-dimensionnel, mais le peu de lumiere ambiante rendait tres difficile les prises de vues sans flash exempte de flou de bougé...

Si quelqu'un sait de quoi il s'agit; j'aimerais beaucoup l'apprendre...
Sinon j'appele l'armée.


Pres des falaises, confortablement étendue au-dessus de la glaciale thermocline, l'épave d'un petit voilier.

Elle est couverte de petits messages laissés par des plongeurs, écrits du bout du gant dans la fine couche de limon qui l'envahit.
Syndrome de la falaise de bord d'autoroute.
Et comme au bord des routes; ce sont principalement des messages d'amour.
Pour qu'il dure à jamais.
Hyéroglyphes mystérieux pour les générations futures de crapets soleils médusés, pour qui d'ailleurs nous sommes des extra-terrestres, tient donc...

Pas plus fin et trop conscient du temps qui passe; je m'"éternise" aussi, gravant l'initiale de Nik my Precious dans un élégant myocarde, la verte glue du coursier englouti, et l'espoir que cà la fasse rire.

(Wow!... Je m'accorde le Pullitzer pour cette phrase: une critique sociale, un élément de philosophie, un néologisme à double-sens, et un admirable triple zeugma. Full malade!)

Voila!

C'était la sortie au lac Morgan.
Qui en fait en vaut la peine j'en suis sur, en temps normal ou la visibilité est dit-on excellente.
Peu de vie à part les habituels essaims de petits crapets, mais de spectaculaires sculptures de pierre.
Et pour nous rappeler ce que c'est que de voir un peu mieux sous l'eau que ce que cet été de merde nous offre jusqu'ici; voici un cliché d'un apres-midi d'apnée à Cuba, ma future patrie simonak.

Hasta la proxima!


vendredi 25 juillet 2008

YODA LE BROCHET


7.30 hres du mat; Mako et moi se pointons la palme fébrile chez les Explorateurs Sous-Marins à St-Zotique.
Le soleil éclatant, croyez-le ou non, darde ses rayons sur un lac St-Francois enragé, l'écume aux vagues. Il vente à écailler les brochets.
Nous sommes trop tot de 45 minutes et tuons le temps à discuter de je ne sais plus quoi sauf que cà finit par l'image d'un brochet en jupe hawaienne avec de longues oreilles et qui se nomme Yoda.

................hmmrbermhh...

Bon.
D'accord. On a bu full Gatorade en descendant...

Mais allons au vif du sujet mesdames zé messieurs.

Le capitaine Richard arrive, on s'habille, on largue les amarres et on s'arime à la bouée du site de plongée 5 minutes plus tard.

Quelques passagers sont d'un joli teint verdatre, dont Mako mais cà va tellement bien avec son wet à épaules roses.

Le site est le Parc Sous-Marin; un aménagement d'épaves disposées en circuit.

Nous y pas-de-géantons illico.


...et sommes recus ,malgré une bien pauvre visibilité due aux grands vents et pluies incessantes des derniers jours, par un petit banc de dorés de tailles fort respectables.

Un léger courrant balaie l'endroit mais n'empeche pas de palmer bien rilax en suivant le parcours indiqué par les cordes entre les épaves, toutes habitées à pleine capacité comme des HLM par la faune locale.








J'avais aujourd'hui comme un brin l'espoir de me photographier un beau brochet, histoire de l'inclure dans un tableau...
Alors j'explore discrètement tous les recoins...



...C'est drole un crapet qui fait l'saut!



Peut bin avoir coulé c'bateau... Z'avez vu les capitaines?


Celle-là, je vous l'accorde; elle est floue... Mais je trouve qu'elle dégage quelque chose de hanté...étrangement beau...Me semble que j'entend "Hotel California"...




"there she stood in the doorway...this could be heaven or this could be hell..."



Le voila!

Au loin, en avant, dans pas assez de lumiere et visiblement agacé par notre présence, le loup se laisse entrevoir puis redisparait...

Je finirai par le revoir, de très près, mais tapi dans l'ombre d'une empilade de poutres de chene.Je ne peux pas le photographier sans flash, et je ne le veux pas autrement. Ce sera pour la prochaine fois, dans une meilleure vizi, si l'été veut bien finir par s'installer. Ou mieux encore, cet automne.

Nous y retournerons de toute facon; pour la gentillesse et le savoir-faire de France et Richard, pour les nouveaux sites bientot aménagés, pour l'abondance de la faune.

Yoda ne perd rien pour attendre!

lundi 21 juillet 2008

DÉRIVE ET PROFONDEUR...GENRE!

Ne me pouvant plus hier et sérieusement en manque d'eau; je file chez mon chum Martin
(Pinceau, pour les intimes), qui me dit que son lac est très clair et plein de vie.

(Je sais qu'il y nage en effet de tràs beaux brochets et achigans, mais il me semble qu'il est tout sauf clair...)

Il FAUT que je fasse des bulles; je me sens exactement comme un doré dans l'fond d'la chaloupe.C'est curieux; les symptomes du manque d'eau sont semblables à ceux du manque d'air!....

Arrivé, on jase un brin, puis je me prépare pendant que ma blonde part avec Chantal aux chanterelles.
Enfin; je me fous à la flotte.


Et constate que:


1- j'ai oublié mes plombs de chevilles et que j'ai vraiment

les jambes flottantes

2- Je descends quand-meme donc je peux supprimer 3 autres livres de mon lestage

3- Y fait plus noir que dans l'esprit de Bush

4- mon bandana hyper-cool ne tient pas sur ma tete bordel


Je remonte.


Plan "B"; la riviere.


Mon copain Martin habite en effet au bout du lac St-Émile, ou le dit lac redevient une rivière.

Avec ses abyssaux 3 mètres max de profondeur et son petit courant; j'aurai de la lumiere...Un peu plus en tous cas...
Je m'attache des plombs aux chevilles avec un bout de corde, accroche mon bandana au buisson, et m'engage dans la rivière, sous l'oeil médusé de Gesso, le labrador, qui ne comprend rien à ce jeu.


Il n'y a plus de soleil. Meme dans si peu d'eau; je dois utiliser le flash sur ma caméra, ce que je n'aime pas beaucoup.


Mais je suis enfin à l'eau.


Je m'accroche de temps en temps à une grosse roche et me laisse oublier, full relax, moins tendu qu'une asperge apres 40 minutes de cuisson...Je prends tellement peu d'air que ma console menace de dévellopper une psychose..Le petit monde de la rivière est fascinant. Les achigans cuvée 2008, moins longs que mon p'tit doigt, viennent se refaire une coiffure devant mon masque.

Et les crapets attrapent au vol les nymphes et menus hors-d'oeuvres qui partent dans le courant quand je leur déplace des cailloux. Ils ont l'air de surfer sur des vagues invisibles dans ce courant plutot faible pour la baleine bleue que je suis mais décoiffant pour eux!

Les grands joncs ondulent horizontaux comme les cheveux blonds d'un "Dude" californien autour d'eux...








Et arrivent sortis de nulle part les grands tarpons!


Rapides comme des truites, étincelants sous le flash comme des Cadillacs cubaines, moins téméraires que les crapets mais insistants, ceux qu'on rejette dédaigneusement dans le monde d'en-dessus sont en-dessous des stars de la piste de danse...







Je me déplace, de pierre en pierre, avancant, reculant avec le courant, traversant en oblique la rivière en gardant le corps droit, comme un canoe dans les rapides ...Comme j'aimerais voir les grands saumons de la George dans leur domaine...



Puis, accompagné de mon essaim de petits piranhas, j'entre dans la jungle.



Nénuphars et myriophyles, et d'autres qu'à ma grande honte devant tant de grace je dois avouer ne pouvoir nommer, ondulent lascivement près des berges.

Vus d'en-dessous ils ont l'air si élégants, princiers dans leur port et presque hautains, comme s'ils savaient le privilège qu'ils ont de connaitre les deux mondes...









.................Je reste longtemps là, à errer dans ces forets luxuriantes avec mes copains, qui ont l'air si fiers et braves à explorer ces nouveaux territoires protégés par leur nouvel et colossal ami de néoprene!


Et la plongée s'achève...Il me reste encore beaucoup d'air, mais je veux aussi tester mon lestage avec moins de wetsuit, et pratiquer quelques exercices...

J'ai l'impression d'avoir passé une éternité dans la rivière. Comme le temps est différent sous l'eau...Est-ce qu'Einstein plongeait?! Je suis sur qu'il aurait aimé. Je suis sur qu'il aurait voulu voir comment sonne un violon sous l'eau...

Tiens; cà doit ressembler au chant des baleines...


Plus tard, la cerise su'l'sunday; les filles ont fait une récolte monstre de chanterelles!

Pas un peu cochon, comme dirait Pinard!





jeudi 17 juillet 2008

MANQUE D'EAU


Je m'ennuie en &$?%$# de plonger.........
J'me peux pu.
Bon; en attendant, voici un p'tit barbot d'un crapet sur son nid au lac Des Pins...

mardi 15 juillet 2008

QUI EST OBSÉDÉ???!

Je travaille moi mossieur...
Je n'fais pas que m'amuser moi mossieur...

Mode d'emploi

Comme vous le constatez ( la grosse flèche rouge ) Chicken Joe vous indique la façon de laisser un commentaire, simple, facile et.... ÉCRIVEZ . 

Où ce qu'il y a de la gêne, y a pas de plaisir, O.K?? !!!

À+

Mako

jeudi 10 juillet 2008

(BOUM)





Ce que vous venez d'entendre est le bruit de moi tombant en bas d'ma chaise.

Il existe des méduses d'eau douce, elles ne sont pas rares, et un des lacs du Québec ou elles ont été observées est à 10 minutes de chez moi!!!



Elle est grosse comme un sou.
Je capote.

Notre mission (ou une des) en aout: la photographier et baver dans mon détendeur en la regardant nager...
-
P.S: Si vous allez voir le lien ci-haut vous trouverez le site francais de DORIS(données d'observations pour la reconnaissance et l'identification de la faune et de la flore subaquatiques), dont il existe maintenant une section québécoise. Prenez le temps de lire; leur travail est hyper-intéressant, et notre collaboration à leur précieux travail ne peut qu'ajouter une dimension fascinante à nos plongées.

Variation sur un thème connu...




Ce beau p'tit lac ne semble pas trop exotique; et pour cause. Il est situé à 2 heures environ de Montréal, au Vermont.


Pourquoi se donnerait-on l'trouble d'y aller pour se faire quelques bulles, alors que les Laurentides regorgent de pareils lacs atteignables à moins de pétro-dollars?

Et sans savoir s'il est particulierement clair?

(En fait, apparemment il est ok, et dorés, perchaudes, zé truites arc-en-ciel y nagent.)



Hé bien nous pourrions y aller comme on fait un pélerinage, genre...

On est tous un peu mythomane...


Parce que c'est dans ce lac-là, le Lake Harvey, qu' à l'age de 10 ans un gamin et son frère ont fait leurs premières plongées en apnée...


Un gamin nommé Jacques-Yves Cousteau.



mardi 8 juillet 2008

TITE PLONGÉE DU MARDI (c'est n'importe quoi comme titre cà!....)






Petite plongée peu profonde au Lac des Pins, histoire de se pratiquer la flottabilité (non c'est pas un genre musical apparenté au rockabilly), et de rencontrer un peu de vie locale...

À ce sujet; les perchaudes autochtones n'ont pas l'air commode!...

Et de faire connaissance avec Mario Lavallée, plongeur et ami d'une de mes pushers de vin.

Mario n'a pas encore de surnom, (faut s'garder une tite-gène), mais comme je l'inscris drette-là dare-dare au Club; il a quelques jours pour se le choisir ou on y verra!!!

Le voici dans ce vert paysage me faisant penser à un poeme de Francois Pérusse.





Visibilité du genre "coudons -j'ai -tu- sali -mon -masque -moé-là" passé 6-7 metres, un brin à ma surprise; cà fait quand meme 3 jours qu'y pleut pas...





Mais bon; cà fait des prises de vue dramatiques que j'aime bien...Tout-de-meme; nous remontons au bord dans 5 metres et moins, pour y voir plus clair et arreter de se les geler dans la thermocline.



Nous y sommes immédiatement encerclés par une dangeureuse bande de crapets menacants. Et des bancs de petites perchaudes toutes mignones celles-là...



...Qui se mettent à effectuer un ballet aquatique superbe...



...dirigées par un arbre englouti comme un chef d'orchestre de ses longs doigts graciles...


...sous le regard bienveillant des dames de la haute au balcon...



...Et les applaudissements frénétiques de la pluie au-dessus comme en dessous




Belle tite plongée finalement!...