dimanche 28 septembre 2008

MIRACLE MIKE


J'allais oublier une chose hyper importante et très rapport, genre:
MIKE AVAIT RAISON!
Mike;(à droite sur la photo avec Serge dans leur groupe Rock tres connu Mike And The Mechanik) je te dois le champagne, et des millions de mercis!!!
J'ai changé le o'ring principal et tout fonctionne; le vieux avait gonflé probablement en absorbant la graisse de silicone.
À la prochaine dive ensemble, je paye ma dette!
MERCI

samedi 27 septembre 2008

OH PUTAIN!!!



J'étais en route pour le lac Duhamel à Tremblant, avec sinon comme objectif ,du moins comme souhait de photographier le huart en plongée, l'oiseau local étant réputé pour sa familiarité avec les baigneurs.
Journée magnifique inondée d'un soleil présent depuis quatre jours, gage de bonne visibilité.
Je suis, jusqu'à un certain point, daltonien au rouge et au vert. Alors jusqu'ici, l'automne et le temps des "couleurs" pour moi étaient plutot le festival du parisien halluciné et des " Oh! Putain!!!" que le réel festin pour l'oeil qu'il semblait etre pour tout le monde...
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Eh bien; à moi les milliards: j'ai trouvé le remède pour le daltonisme! Et non; aucun rapport avec Lucy in the Sky with Diamonds.
Les lunettes de soleil de chez MEC!!!
Je vois tout plein de tons d'oranges et de rouge avec!!!
Oh Putain!!!!!!!!!
Quant à savoir comment cà s'fait; je donne ma langue au chat.(Quoique la chatte soit plus avenante sauf la nuit bien sur ou c'est bien connu tous les chats sont ivres.)
Alors le voyage vers le lac fut longuet; m'arretant à chaque virage pour jouer du kodak tel un autobus de nippons en mission.
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Mais quel rapport avec la plongée, vous enquérirez-vous, me dis-je,style?
Eh bien putain!: je fus et suis toujours tellement émerveillé et estomaqué de la chose qui disons-le est digne d'un reportage 6 pages dans le Lundi, que l'obsession de la feuille morte me poursuivit jusque dans les vertes abysses et que confronté au manque de collaboration aviaire; ma quete du cliché volatile se transforma en une ode à l'automne subaquatique.
Dont voici quelques essais:










Ceci dit; le huart ne perd rien pour attendre. Sauf que j'ai l'impression qu'il a peur de mes bulles, et que je ne peux pas m'empecher d'en faire sous peine de devenir tres rouge dans la face, ce qui est maintenant un moindre mal puisque je trouve cà beau.
Ou vous m'organisez un téléthon pour m'acheter un rebreather.
Je l'ai quand meme attendu une grosse demie-heure, couché au fond, sous le regard perplexe d'un gros achigan parisien.
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Putain! Balaise le mec!
Pendant ce temps, Niki se dorait au soleil sur le quai de l'auberge Boisé du Lac, qu'une fois de plus je ne saurais trop vous recommander, observant l'oiseau qui se maintenait à 25 pieds de mes bulles tout l'temps.
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Mon pelerinage photographique m'amena aussi à la falaise que j'avais visité auparavant avec le copain Sly.
Des hordes de crapets en habitent toujours les infractuosités et petites cavernes. Le gros achigan local se tenant en retrait, ils m'accompagnaient alors que je cherchais des points de vue pour encadrer le grand tombant sur lequel dansaient les zébrures de lumière.
On aurait dit que meme la thermocline s'était inclinée devant si glorieuse image; prosternée à plus de 10 mètres...
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Il ne reste plus beaucoup de temps avant que la glace et le froid n'enferment les eaux... Et une partie de mon coeur par le fait meme. J'aime l'eau au point ou je peux maintenant en manquer comme on manque d'air, pogner l'blues d'applomb en pensant à l'hiver, pleurer un peu en écrivant ceci...Meme les eaux "vartes" du Québec!

Mais eh! oh! Putain!!! C'est pas fini! Il y aura quelques reportages encore!

Et puis je vais pouvoir plonger aux Caimans apres tout: j'ai trouvé l'remède contre le daltonisme!!!

Je vous laisse donc sur cette belle image d'eau rouge.

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vendredi 26 septembre 2008

LE BILLET DE KINGSTON


Hola amigos!
Yé vous z'écrit dou Mexique ou yé mé souis rétiré avec mes milliones...
Comme je voudrais pouvoir vous écrire cà pour vrai!
Mais j'ai l'regret de vous annoncer que notre billet communautaire a été aussi productif qu'une chaudière à sirop d'érable suin poteau d'téléphone en béton.
Qu'à céla né tienne mis amores; si yamais yé gagne avec oune autre billet, yé vous emmène tous plonger au soleil y boire des mojitos.
Et on sé ouvre oune centro dé buceo nommé "Chicken Joe Dive-In"

lundi 22 septembre 2008

ÉPAVES et L'HOTEL DE LA TERREUR

Il y a quelque temps déja, notre confrère Brice Boudro m'avait appelé pour me suggérer une petite sortie plongée à Kingston, organisée par son "prof" Michel Ouellette (dont vous trouverez le site web en cliquant sur la limo), sur l'épave du Wolf Islander.

C'était pour le weekend passé, et comme un %$#$#% de mal de dos me handicappait légèrement; Nik et moi demandames à Brice de nous envoyer une limousine...



Le voyage fut donc de tout repos, du moins pour nous...Certains autres plongeurs plus aventureux déciderent de s'y rendre autrement:


...Easy Diver...



Bon d'accord; la limo c'est meme pas vrai!...Mais la plongée sur le Wolf en compagnie de Brice et une gang de plongeurs hyper sympathiques, compétents et entendant à rire; c'est vraiment cà!

J'ai adoré cette épave.
Et je ne parle pas de Brice...








Reposant à l'endroit et intacte par environ 80 pieds de fond, elle offre plein de points de vue dramatiques, de racoins sombres, d'escaliers et de rambardes pour occuper des dizaines de fantomes. Comme ces deux gigantesques malachigans qui me sont apparus en pleine poire alors que je remontais de la salle des machines...
Et que je n'ai pas pu photographier à cause de ma %$#&#%% de caméra dont les fonctions tombent en grève maintenant à chaque plongée, à mon complet désarroi.
Quoique Mike, un des plongeurs, aie probablement trouvé la solution...Ce que je vais pouvoir vérifier à la prochaine plongée.


Stairway to Heaven




Brice et Dom, descendant dans la salle des machines en parachutes. Il y avait tellement de sujets hallucinants à photographier là-dedans! Mike; si tu as trouvé la solution; je paye le champagne et on se l'boit sous l'eau!



Brice Boudro relaxant sur le pont




Avant de pousser une tite toune de Céline à la proue...


...provoquant la panique chez les crapets locaux.
...
Je ne pouvais prendre de photos que sous un certain éclairage, les commandes me permettant de m'ajuster à d'autres ne répondant plus. D'ou le piètre résultat du prochain cliché qui pourtant révolutionnera le monde de la plongée...Mesdames et Messieurs, votre humble a réussi à capturer l'image du responsable du phénomène encore inexpliqué des cheveux melés après une plongée meme si ils sont enfermés dans l'néoprène:


Après deux plongées sur le Wolf, nous partons à la recherche d'un motel , pendant que quelques uns se font une plongée de nuit.
Nous constatons vite que les plus engageants sont pleins, d'autres sont fermés, pour ne nous laisser qu'une dernière alternative...Un motel d'apparence miteuse, plongé dans l'obscurité presque totale.....................




Le Motel De La Terreur.................





Apres avoir frappé à la porte à plusieurs reprises, un homme ouvre enfin...Très grand, maigre, le teint brun, il semble complètement perdu, au point de ne pas savoir exactement combien sont les chambres, et s'il peut en trouver quatre. Il finit par annoncer un prix, et croit qu'il peut trouver la quatrième chambre. Ce que nous confirme un autre homme qui arrivera suite aux appels répétés du premier, mais selon lequel les chambres sont plus chères!...

-"I told them 65 dollars", avance timidement le grand.

-"Come here", souffle le nouvel arrivé.

-"You gonna hit me!". Le grand refuse d'avancer. On s'entend sur un prix, et la promesse que la quatrième chambre sera prete pour nos copains qui arriverons plus tard après leur plongée.



Si le décor laisse à désirer, et qu'il semble bien que nous partagions les lieux avec quelques familles de mulots, nous sommes assez fatigués pour sombrer assez vite dans un sommeil profond. Le lendemain; une troisième plongée sur le Wolf Islander, puis l'épave du Eastcliff Hall près de Upper Canada Village...





Le matin nous révèle d'autres attraits du palace!


Une dernière sur le Wolf donc, puis Nicholas le capitaine sort le Zodiak de l'eau et c'est le départ vers le Eastcliff Hall. Je revais de voir ce bateau depuis longtemps.

Mais il n'est pas ce que je m'attendais qu'il soit! Premièrement; frustration totale. Ma caméra ne répond vraiment plus. Rien de bon coté photo. Deuxièmement; je ne savais pas que le Eastcliff avait été dynamité, je croyais découvrir un bateau immense et intact. Mais on survole plutot un décor d'apocalypse!

Je devrai donc le revoir, pour l'apprécier à sa juste valeur sans idées préconcues...Tout-de-meme; une belle plongée décoiffante dans un bon courant, sous un soleil comme on en avait pas encore vu cet été.



(coucher de soleil, par Nik)


Un plongeur local...


D'autres plongeurs locaux.

Merci Michel, Sophie,,Annie, Nicolas, Serge, Mike, Nik, Dom et Brice...Au très grand plaisir de replonger ensemble...

mardi 16 septembre 2008

YODA INC.


Yoda et ses Jedi sont "International,Baby"!!!
Ils sont en vedette sur la fiche DORIS du grand brochet.
DORIS est : Données d'Observation pour la Reconnaissance et l'Identification de la faune et flore Subaquatiques.
Vous trouverez le site en cliquant sur la photo. Nos Jedi sont en bas; les trois derniers clichés.

dimanche 14 septembre 2008

HOBBITS, YODA, ET MAD MAX


À voir cette photo; vous vous dites sans doute:
-Ah non!!! Pas encore un reportage sur des éponges!
Ou des achigans!

Eh bien non, rassurez-vous! Bien que cette fois j'en aie vu encore plus, et des énormes, au point que je m'demande si il n'y a pas un genre de saison de floraison, comme...! Que voulez-vous; je les trouve belles.

Et on est au Québec bordel; alors faut s'y faire: les éponges d'eau douce, les crapets d'roche et les achigans, c'est comme les gorgonnes, les blue tangs, et les groupers dans l'sud! Le pain quotidien de Bullophilus Dulcicolus.
...
NON!!!
Ce reportage portera sur tu-sortes d'affaires.
Mais avant; une petite photo d'achigan quand-meme, juste pour vous contrarier.



Et tiens! Une autre, avec en prime des éponges.
(Mais cà compte pas; c'est une photo d'épave.)


Bon.
D'abord: à tout seigneur tout à l'heure; on va parler épaves mais tantot.
Pour le moment: réglons le cas de........(roulement de tambour)...........


YODA!!!!!!!!!! dans :

YODA: ZE FINAL COMBAT

Les tous-p'tits; l'heure est grave!

St-Zotique, lac St-Francois.

Ni l'oncle Pierre ni Tante Mako ne sont là... En fait, pour rester dans le thème; Mako garde sa nièce Leia; c'est pas des jokes.

Mon %?&?%$#@# d'appareil-photo fonctionne très mal; je suis donc sous-armé face à l'ennemi.
(Coudons: pourquoi on dit "appareil-photo", à place d'un mot qui appartient à l'objet?
On dit pas "appareil-roulant" pour bicycle, ou "appareil-brulant-qu'on-donne-aux-mariages" pour toaster?)
Mon kodak, donc, est foké. Les seuls pitons ne refusant pas de coopérer sont la mise en marche et le sélecteur de modes.
Pas de zoom, pas de réglage de luminosité, d'ouverture ou de temps!

Qu'à cela ne tienne; je m'immerge avec Jésus à la poursuite du Maitre Jedi.
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Une idée; je palme comme un batracien en mission vers l'épave du Anne Marie G. située à l'autre bout du parc marin, espérant y trouver moins de monde et de ce fait assez de quiétude pour que le brochet soit tranquilos.
Et vlan! Il est là; embusqué dans la cage d'hélice...


...............Je l'approche doucement, en me placant de facon à avoir à peu pres assez de lumière.
Évidemment, malgré la vizi de Kraft Dinner dilué, il me voit et amorce la fuite. Je palme comme un ouaouaron marathonien tout en jouant de l'obturateur comme Miles Davis sur l'acide.


Il se tire derrière les buissons. J,en fais le tour, le poursuivant comme un vendeur, mais il redécolle et nous amorcons un jeu de buisson musical qui m'eut rapporté pas mal d'argent à Droles de Videos.
Je le vois virer à l'autre bout et suis soudain inondé de la lumière de l'ampoule électrique signifiant que j'ai une idée.
Je m'arrete, patiente quelques secondes, et prenant une bonne respiration m'éleve par-dessus le buisson.
Le coquin est bien là; immobile, guettant mon apparition en amont, un sourire à la Joker aux lèvres.
Je descend à bout de bras l'appareil-qui-prend-des-images devant son museau et me tape le portrait de l'étourdi d'applomb.

Mais la photo est floue, bordel de merde!........... L'enfoiré à écailles a du bouger juste au mauvais moment.
Il se barre sous le bateau, un peu gené de s'etre fait avoir.
Je passe par-dessus l'épave et enfin, avant qu'il ne mette définitivement les voiles cette fois; j'immortalise Yoda!

D'accord! C'est pas vraiment Yoda...Si vous avez suivi le soap; vous savez que Yoda se ballade avec une lamproie fixée dessus, pour mieux synthoniser CHOM sans doute. Mais j'ai fini par me faire un brochet décent, quand meme! Cà mérite un Mojito.

Oufff!!!!!!!!!

Que vous raconter après une telle saga?!

Je suis resté en tout plus de trois heures et demie sous l'eau cet après-midi là. Après Yoda; je me suis contenté d'errer parmi les épaves, cherchant à les voir sous des angles différents.

Je suis assez content de cette photo-là...Les épaves sont habitées , et souvent sur-squatées, par les crapets de roche. À la base de la chaine alimentaire, ou presque, ils ont un peu le meme caractère que les lièvres, leur pendant terrestre. Curieux et gentils mais prudents et peureux, l'oeil rouge comme pour montrer à quel point une vie à se planquer des gros n'est pas de tout repos; ils trouvent dans le nombre la protection que leur refuse leur taille.

Ils me font penser dans leur univers de métal, à des populations d'àprès-cataclysme se cachant dans les villes abandonnées et chaotiques des mondes à la Mad Max...L'un d'entre eux se lèvera-t-il pour faire face au Mal, héros aux yeux bleus annoncé par les prophètes?...

Ils vivent dans les épaves comme des Hobbits dans la Conté, et s'y retirent plus encore quand la nuit approche et que les Cavaliers Noirs rodent...

Accroché à l'épave du Anne Marie, je me suis fait un petit croquis, puis je me suis simplement laissé flotter, les yeux mi-fermés, songeant à ces Cavaliers Noirs.

Les épaves ne craignent pas la mort. Englouties et oubliées, elles vivent toujours, et cette longue agonie de rouille, de silence et de froid est bien pire. Cà n'est pas la mort qu'il faut craindre; c'est de vivre à la souhaiter...

Je souris à l'idée de ce qu'elles feraient la nuit, sous les caméras de Tim Burton...Je les imagine discutant entre elles, prenant le thé, chuchottant comme je sais qu'elle le font les dernières rumeurs. Toujours accroché à Anne Marie, j'écris ce qu'elle me dicte:

La vieille Dame dort
On ne s’en souvient plus
Et ce qu’ell a déja su
N’intéresse que les morts

Les noyés s’abreuvent
Des rumeurs de métal
Litanies abyssales
Craquements de cales

On se raconte n’importe quoi
Quand on a des siècles
Quand on ne porte plus le poids
Des avenirs devant soi

Et la nuit on chante
Vieilles coques en choeur
Que l’age n’a plus de fleur
Et que vains sont les pleurs

Quand on y nage…

dimanche 7 septembre 2008

HAVE YOU EVER SEEN THE RAIN (air connu)

Belles petites plongées hier, malgré...la pluie.

Cher public avide de connaissances et qui suivez assidument ce blogue afin de vous en farcir impunément; voici le bloc infos du jour.

On mesure la transparence des eaux au moyen du disque Secchi.(qui du fait en redevient mouilli)

On immerge ce genre de frisbee noir et blanc au bout d'un fil jusqu'à ce qu'on ne le voie plus, et mesure ensuite la longueur du fil a moins qu'un brochet soit parti avec le disque; ce qui nous donne la distance de pénétration de la lumière dans l'plan d'eau.
Exemple; le lac Simon est, en mètres, à environ 5, le récif du Grenadier la semaine passée à un peu plus que mon café, et les Bahamas sont à au moins deux milles piasses de chez nous.

Or; le charmant petit lac ou nous plongeames hier est en temps normal à 7.9m.
Je dis "temps normal" car hier, pour faire changement, il a plu.(Mais pas à nous.)

Et nous fumes z'à meme de constater à quelle vitesse la pluie peut embrumer un lac des sédiments qu'elle entraine, surtout lorsque ses abords sont fortements pentus. La deuxième plongée offrant déja moins de vizi que la première. Deux jours avant; lorsque j'étais allé investiguer les lieux; l'eau était cristaline.
Mais tout-de-meme; belles plongées, et j'y retournerai après quelques jours sans pluie. En 2023.
Cousine Mako n'étant pas de service pour cause de séjour à Québec incluant sans doute drogues et alcools en tous genre, incorrigible ado qu'elle est; mon buddy hier était Sylvain "Sly" Bolduc, un chum de chez les Explorateurs Sous-Marins à St-Zotique, fraichement certifié Rescue Diver et en chemin pour Maitre de Plongée.

Vous pouvez voir dans ce premier cliché tout le sérieux que cela comporte:


!!!!!!!!!
Je vous le jure; la canne à peche ET LA BIÈRE ont été trouvées une à coté d'l'autre!

Mais soyons sérieux, pas longtemps: Sly est un clisse de bon gars, excellent plongeur, et vous pouvez de plus simuler une crise cardiaque n'importe quand; il vous ramenera au bord sans que vous ayiez à palmer!

Nous fumes accueillis au lac Duhamel, pour le nommer, par le comité de réception local, engagé par la très gentille tenancière de l'auberge Boisé du Lac, que je ne saurais trop vous recommander, et à bras ouverts.
Douteuse phrase; mais vous aurez compris que je cause de l'auberge!



(Ici normalement, je fais une blague avec une variante improbable de l'expression "deux temps trois mouvements" pour passer par-dessus, dans mon récit captivant, ce moment ou on s'équippe et se fout à l'eau ,long, platte et aussi intéressant que la généalogie de la famille Bush dont l'arbre ressemble à un poteau de téléphone.
Vous pouvez plutot aller vous faire un café, ou entreprendre "Guerre et Paix".)

Une quinzaine de minutes de nage en surface et nous atteignons la falaise dont nous avions convenu de qu'alors qu'elle serait pour etre notre but, genre...
Sous l'eau; nous serons à l'abri de la pluie.

Quand Mako est là; on peut-tu parler d'une poule mouillée?

La carte bathymétrique indique à cet endroit 25 mètres de profondeur. (Parce que de hauteur; cà serait une colline.)

À environ 12; j'atteris inélégamment sur le fond et mon cul...(beau zeugma!)

Je fais signe à Sly mort de rire que je n'y comprend rien et que cà doit n'etre qu'un pallier de la falaise. Je m'époussète la cabouse et nous procédons vers le large, dont bien sur nous avions noté l'azimut.
(J,ai pas commencé c'texte-là au passé simple, moi-là?!)

Pour constater apres 20 minutes que le cartographe buvait probablement de la Bud vu que nous atteindrons 17 point quelques mètres that's it; et que dans mon cas; 7 mm de néoprene à 7 degrés c'est tout compte fait pas assez.
Nous virons d'bord donc et nous enlignons sur la zimutte opposée, après une petite remontée de quelques mètres pour me réchauffer.
En chemin; nous observons à quelques reprises ce machin, à classer dans les "organismes extra-terrestres", sur les faces cachées de gros rochers disposés cà et là sur un sol plat comme un salon de bowling et aussi intéressant.



Jeffrey: à l'aide encore!!!

Puis, nous retrouvons le pied de la falaise, que nous prenons au pied de la lettre en le suivant.
Plusieurs petites "cavernes" abritent quantités de crapets de roche; c'est logique.

Et nous sommes suivis palme à palme par l'agent immobilier du coin:





(Bon; je sais, je vous ai dis que l'eau était claire, du moins autant qu'elle puisse l'etre sous cette pluie, et ces photos sont plutot sombres...Mais c'est vrai! Je vous promets que je vais très bientot installer dans mon masque les foyers de correction d'la vue que j'ai acheté, et que je verrai alors beaucoup mieux les réglages su mon kodak!)


Nous avons passé le reste des premiers cylindres et les deuxièmes à longer et explorer ce tombant vraiment très beau. La profondeur varie, ainsi que les pentes, et le paysage est tantot rocheux, tantot dentellé d'arbres engloutis.

Les achigans de toutes tailles sont partout, et le gros nous a suivi sans arret comme un vendeur d'assurances.
La proprio de l'auberge nous avait dit que ses clients pecheurs lui rapportent de temps en temps des truites grises. "J'en doute pas puisque touladi, lui dis-je." Mais nous n'en vimes pas trace, meme ayant examiné à fond le fond, les touladis chaussant des Converses comme chacun sait.

Par contre; j'ai vu un fort respectable brochet, que je n'ai pas pu photographier puisque tel est mon karma et qu'il fuyait à pleines nageoires devant nous.
Partie remise.

Et j'ai failli réaliser un reve: photographier un huart en plongée!

En effet; bien que la plongée du huart en inquiète plus d'un; elle me passione. Je me suis approché en surface, en tuba, et en début de la deuxième plongée(triple zeugma!), d'un beau gros spécimen. Je l'ai vu plonger et effectuer un virage sous l'eau mais de trop loin pour mon kodak!!!
Partie remise itou. J'ai un plan!...

Coté jardin; des aménagements magnifiques...


Buissons décoratifs...


Orchidées rares...


Plattes-bandes d'élégantes graminées...


Et cette gravure japonaise...
(Encore une éponge, je sais....mais avouez qu'elle est belle!)
(Éclairages:Sly Bolduc)

Eh bien voila, lecteurs avides de poésie aquatique et d'aventures lacustres...
Cette plongée se termina sous la pluie toujours, mais tels des scouts; nous étions prets, z'et armés.


La prochaine péripétie aura-t-elle pour objet la poursuite photographique du huart?
La trouvaille des trésors du wagon de train englouti (que je crois bien avoir localisé dernièrement)?
La prise de la photo de passeport de Yoda le brochet?
Croyez moi, et certains en ont vu les preuves; les aventures impossibles; cà nous connait!!!

Et d'ailleurs..............PARTY TIME!!!
Sly Bolduc est officiellement un Aquabon!
(ce qui, dois-je vous le répéter gang de peureux, n'engage à rien; c'est juste pour rigoler et pour dire finalement qu'on s'est mutuellement fait de nouveaux amis!!!)