MAS COZ, POR FAVOR!

Il ne faut pas longtemps après qu'un des plongeurs ait fait le signe pour ''murène'' en imitant des doigts et du pouce le mouvement incessant de morsure de leur mâchoire pour que les autres rappliquent illico! Elles ont l'air tellement féroces, elles qui en vérité ne font que respirer!

''Faites: AHHHHHHH....!''

Plutôt rare: deux murènes tachetées occupent le même trou...



Regardez bien ce petit coné watalibi. Il couvre de son corps les deux murènes, et le faisait à chaque fois que je m'approchais trop près à son goût pour les photographier! Après un peu de recherche au retour du voyage, j'ai pu lire qu'il accompagne souvent les murènes lors de leurs chasses nocturnes, et s'empare de petites proies qu'elles délogent en fouillant le récif, comme ses gros cousins les mérous.

Protégeait-il donc ses fournisseurs, en faisant bouclier contre moi?! Bien brave, pour ses 35 centimètres!

Un peu plus loin, un poisson scorpion se fout totalement de tout. Maître incontesté du camouflage, il attend patiemment que quelque chose d'apparence savoureuse passe à proximité.

Quelque fois, quand je dérive lentement au-dessus des récifs, je me prend à imaginer entendre tout ce monde grouillant et occupé comme si c'était le centre-ville! Les freins d'autobus des gros mérous, les klaxons nerveux des perroquets, le discours répété d'un chirurgien bleu qui guide son attroupement de touristes, les coups de sifflet des poissons soldats... et les cris aigus et excités des crevettes comme des chauffeurs de taxis!

La langouste elle, ne dit rien et ne tient pas à se faire remarquer...

Ce crabe araignée s'est fait faire une coiffure!

Joli mais pas commode ver de feu! Pas touche!

Le Poisson Crapaud des Récifs, unique à Cozumel, comme une petite barbotte colorée!

Une petite raie Pastenague Jaune, bien cachée derrière une éponge à corde.

Les Bourses sont ainsi nommées parce que dit-on, la texture de leur peau rappele le cuir d'une bourse. Ici; une bourse cabrit, son épine dorsale relevée.

Les bourses et poissons-lime sont magnifiques! Et les eaux de Coz en sont riches. La Vieille Femme, ou Baliste Royal.

le Baliste des Sargasses

La Bourse Cabrit encore, mais en phase orange.

Catégorie Poid-lourds! Le Jaco, ou Awak flamant; le Rainbow Parrotfish.

Pouvant mesurer près de 6 pieds.

Tristounet que je n'aie pu réussir à approcher ce grand timide un peu plus: ses couleurs vertes et rouge-briques sont extravagantes!

Le tout-à-fait mignon Diodon De Roche...

Les éponges sont les animaux les moins complexes des multicellulaires. Les cils des cellules font entrer l'eau qui est filtrée de son oxygene et de ses nutriments puis expulsée par de plus gros orifices. That's it!

En forme de câbles, d'entonnoirs, de flutes, de barrils, petites ou très grosses, grises ou colorées: si les différentes espèces peuvent être difficiles à identifier, la présence des orifices et leur immobilité sont la signature de ces animaux.

J'adore les éponges à corde, comme celle ci-dessus. Elles font de beaux buissons denses, souvent accrochés aux parois vertigineuses des walls.

Éponge Perforante Jaune

Éponge Tube jaune; la classique!

Éponge Tubulaire Ramifiée, je pense...

Éponge à corde

Tant d'habitants différents se voisinent dans le monde bleu...

Ce petit buisson délicat gris-noir est si invitant à flatter! Erreur!!! C'est un hydraire-buisson urticant. Il pique fort, au contact, et vous laisse en souvenir pendant deux semaines une peau inflamée, des cloques puis des lésions rouges vineuses assez peu esthétiques! Je l'ai appris à mes dépends en voulant faire une macro-photo de je-ne-sais-plus quoi!

Les hydraires sont de la même famille que les méduses, et se défendent de la même façon.

Jamais sage ni prudent de toucher aux occupants des récifs!...

(Bientôt: Poissons et plongeurs de Coz, et...le gros Albert!)