jeudi 15 septembre 2011

BOUILLON D'POULET POUR CHICKEN JOE

J'ai l'rhume.
Peux pas plonger.
J'ai l'blues.



L'eau va refroidir vite maintenant. Oh, j'ai un drysuit, oui, mais c'est pas pareil...C'est comme un voilier à moteur.
Alors de manquer quelques-unes des précieuses journées d'eau chaude qu'il reste........

Mais bon! L'occasion d'écrire. De peindre un peu même, peut-être. De faire du ménage dans ma tête, qui en a bien besoin.
Voici quelques photos en rafale des dernières plongées à Morrisburgh, Rockport, Ivy Lea, et sur l'épave du Vickery aux USA.



Une ancre-grappin, trouvée lors d'une dérive à partir de l'épave du Eastcliffe Hall.



Une marigane noire, cousine du crapet de roche, à Ivy Lea. Quelle élégance! Vraiment, certains de nos poissons n'ont rien à envier à leurs parents tropicaux...


Le petit mais superbe fouille-roche zébré.


Une éponge. Un des plus vieux animaux de la terre.


Le gobie, envahisseur d'Europe, présent dans notre fleuve depuis 20 ans. Des milliards d'individus qui courrent en tous sens sur chaque mètre carré du St-Laurent.


Je n'ai toujours pas pu obtenir une photo à mon goût du malachigan cette année. J'adore ce poisson solitaire, occupé à ses affaires, qui erre dans les grandes profondeurs parfois comme un pâle spectre silencieux...


L'omniprésent mais sympathique achigan.



La rambarde du Vickery, gisant près du Oconto en eaux américaines.
Malheureusement cette journée-là; la visibilité n'était pas ce qu'elle est normalement à cet endroit. Mais c'est une bien belle épave, couchée à l'endroit sur une pente vers les grandes profondeurs sombres.


Nick dans le ventre de l'épave.


L'obscurité m'obligeant à des vitesses d'obturation tres lentes; la photo n'est pas terrible! Mais elle donne une idée pour ceux qui ne plongent pas de l'ambiance des épaves relativement profondes. La poupe du Vickery est à 120 pieds environ.



Déchirure de la poupe.


Un banc de crapets de roche, gardant la proue de l'épave.


Ils m'ont laissé me hisser très lentement sur l'étrave pour les rejoindre, et m'ont accepté parmi eux quelques minutes...


Une tortue géographique sur le tombant d'Ivy Lea.





Une superbe photo de Nick Fulleringer, mon buddy, lumière dans les herbiers d'Ivy.
Je la dédie à Sly, mon autre buddy, qui a besoin d'un peu de lumière ces temps-ci.



Celle-ci n'a aucun rapport avec les précédentes, si ce n'est qu'il s'agisse aussi d'un tombant, une falaise sous-marine. Mais cette falaise-là plonge dans les eaux ancestrales du lac La Haie dans le Parc d'Aiguebelle en Abitibi, là où les eaux se séparent.



J'ai un p'tit rhume, mais çà va passer. All things must pass, chantait Georges.
Même cet été magnifique, ensoleillé comme je n'en avais plus vu depuis des années, ensoleillé comme on en a tous besoin.
Wow.
Merci.


4 commentaires:

Dive Diva a dit…

Wow... moi aussi j'ai le blues des eaux locales. Les photos sont exceptionnelles J-LO. À quand la publication en format coffee table high gloss? Sérieux. Ça induit une certaine transe. Merci.
DD

Dive Diva a dit…

Bon premier commentaire effacé par google... En gros, les photos sont géniales J-LO. Elles induisent la transe. J'ai le blues des eaux verdâtres locales. À quand la publication en format coffee table? Ça mérite d'être vu et revu et revu et revu par des yeux admiratifs et reconnaissants.
DD

Jean-Louis Courteau a dit…

Wow! Merci Diva! J'aimerais bien réaliser un tel livre...Et d'une certaine manière, j'y travaille. Le problème est que j'ai l'impression que le bassin de lecteurs potentiel pour un tel sujet est peut-être trop petit pour intéresser un éditeur?...

Anonyme a dit…

Jean-Louis
Je ne suis pas plongeur et ca m'intéresserais. Un ensemble, photos, arts, textes le tout sur les eaux "tempérés" du nord.
La fondation Desjardins et onedrop sont deux endroits ou tu peux cogner. je te vois sur la place des spectacle, en grand format
Louis